Cette voix intérieure si bien illustrée par cette image que j’ai publiée hier :
« Inconscient e car tu ne portes pas de masque », « trouillard e parce que tu portes un masque ».
Ce qui est intéressant est de sentir en soi les deux opinions car elles reflètent en soi quelque chose. Ma liberté s’arrête là où commence celle de l’autre. Le respect me semble essentiel, si je ne porte pas de masque c’est que je ne crois pas aux gestes barrières, et que je prends « le risque » de mettre quelqu’un en difficulté. Rien n’est question de bravoure ici. Porter un masque c’est surtout dans cette période d’incertitude laisser le temps de voir comment la situation sanitaire va évoluer. Perso je porte un masque lorsque je sors dans des endroits où il y a du monde, et ici en région parisienne nous sommes très nombreux partout ou presque.
Je n’ai pas peur pour moi, je me dis que mon karma est mon karma, mais je ne souhaite pas mettre des proches fragiles en difficulté.
Hier lors de ma première excursion au bois de Boulogne j’ai vu beaucoup de monde, la plupart non masqués, les îlots d’humain assis et piqueniquant non masqués mais avec des distances entre les groupes. J’ai vu de nombreux marcheurs de tout âges non masqués et ne respectant pas la distanciation, des joggeurs slalomant au milieu et crachant leurs miasmes dans L’air brillant de soleil.
J’ai fui la foule que je déteste pour des chemins presque déserts. Je ne supporterai pas un reconfinement ! J’aurai grave les boules et de la colère aussi. Qu’est-ce que ça coûte d’être prudent e ? Est-ce du déni ? De l’inconscience ? Être libre ce n’est pas s’en fiche des autres. S’informer et se méfier de la bonne parole, ne veut pas dire que l’on cède à la peur. Prendre de la distance par rapport au lavage de cerveaux en cours ne signifie pas faire comme si de rien n’était. Si je ne reprends pas les massages pour le moment alors que j’aime tellement masser, alors que financièrement c’est un désastre, c’est de l’attention à moi et à l’autre. J’ai envie de me sentir bien quand je masse et si nous avons tous besoin d’être massé nous ne sommes plus à quelques jours près. ?.
Ma colère n’est pas loin.
J’ai foi en la puissance de la vie mais je déteste la bêtise, l’ignorance, le manque d’intelligence crasse.
Nathalie Vieyra 18/05/2020