Hier j’ai vécu un grand moment de vulnérabilité.
Cela fait un mois que je suis rentrée de notre magnifique Tantra Femmes et que je tente de prendre soin de moi. Je dis je tente car certains comportements sont inscrits si profonds qu’en dépit de mon chemin de conscience.. et bien ils sont là.
S’agit il pour moi de faire confiance en mon masculin ?
S’agit il pour moi de faire confiance en mon féminin ?
Les deux sont bien indissociables alors je tente de me faire confiance, tout simplement.
Me faire confiance au delà des stratégies mis en place dans mon enfance, me faire confiance aujourd’hui dans ce que je suis.
Hier un âmi m’a Vu, intimement dans ma blessure de petite fille. Je pensais sincèrement que mon état actuel était lié à d’autres sujets.
Ce mois de décembre et cette saison hivernale m’ont fait explorer bien des sujets !
La mère, la fille, les lignées, la femme, le féminin, l’âge, mon âge, mon image, là où j’en suis et mes rêves et mes espoirs. Sacrée période pour dérouler les fils de ma conscience, de mon histoire que j’écris et mets dans la matière avec un tempérament indéniable.
Et puis cette femme que je suis devenue, accomplie, indépendante, particulière, douce, qui ne rêve que de tranquillité, d’amour, paradoxal.
Hier je me suis vue un instant, petite fille, en étant vue. Bien en conscience dans mon corps de femme, je regarde cet homme, cet âmi, qui me tend la main dans une intégrité rare. Il me voit, n’attend rien de moi, juste il me tend la main avec ses mots et me dit, tu peux. C’est surtout que je ressens le « tu peux », je ressens l’endroit d’où il me parle en lien avec moi. Il n’a pas utilisé ces mots « tu peux ». Je sens en moi tu peux ouvrir ton cœur, tu peux ouvrir ta Yoni, tu peux laisser circuler en toi sans te protéger car c’est OK.
Je me vois dans cette fermeture, je me vois inspirer, et je me sens accueillir l’ouverture de mon cœur, je sens l’émotion qui monte dans mon cœur et des larmes dans mes yeux, subtiles larmes. Je suis vue dans l’origine de la légende, l’origine de l’histoire et lui m’offre de sentir et de voir que c’est possible de lâcher ça. Ça existe des êtres intègres. La pureté d’une brèche dans le temps pour faire l’expérience vivante de prendre la main de mon enfant intérieur et lui dire, c’est fini.
Je m’aime. Nathalie Vieyra 16/12/2021