Récapitulation.
Mes enfants m’ont offert une nouvelle paire de baskets pour Noël, les miennes étaient vraiment usées. Cela m’a fait penser à mon père qui n’est plus là, pour des raisons personnelles, et à mon fils tout petit alors qu’il recevait une nouvelle paire de baskets avait dit que ces baskets courraient très vite. Il était tellement heureux de ses nouvelles baskets magiques, elles lui offraient un super pouvoir, la vitesse.
Trop mignon
Les miennes me permettent de me défouler, de faire des kilomètres pour rester en forme, et aussi cette dernière année à transgresser les interdictions et les limitations.
Cette période des fêtes de fin d’année nous offre comme chaque année une occasion de faire un bilan.
Ce que je peux voir ce jour qui suit Noël, où j’ai bien mangé (trop), bien bu (trop), où j’ai été gâtée (trop), j’ai reçu beaucoup, beaucoup, beaucoup d’amour (jamais trop), c’est que je me sens sereine. Pour la première fois depuis 10 ans, et ce depuis la mort de plusieurs membres de ma famille, mon divorce, mon évacuation d’Afrique, cette période je la détestais. Je me sens Sereine.
Suis-je entrain de vieillir et de trouver la sagesse ?
J’ai pris du plaisir à être en famille, avec la présence des absents comme un halo d’amour en supplément d’âme, plus comme une absence souffrance qui s’exprimait par de l’agressivité chez moi. Sereine, bientôt au milieu de ma vie « théorique », j’ai regardé, respiré, les visages souriants et heureux de mes proches sans y porter de jugement. J’ai médité avec mes lignées dans l’impalpable, j’ai médité dans l’Amour que je ressens pour celles et ceux qui étaient ailleurs, pleine.
Pleine et sereine.
J’ai pensé à toutes celles et ceux qui ont peur, l’avenir ... leur présent plein d’anxiété légitime, l’à venir alors que leur monde s’écroule. J’ai un énorme élan de cœur pour la jeunesse dont le futur était déjà plombé, privée des enseignements de la tribu, les flirts, la légèreté de ces années dédiées aux apprentissages relationnels et amoureux.
Tant d’essentiel.
La pleine lune arrive, le passage du 31 la suivra. C’est le moment de se retourner vers toute cette dernière année, et pour la première fois de ma vie je peux voir à quel point j’ai semé du bon et du positif. Je ne peux trouver un événement où j’ai fait du mal à quelqu’un, même Inintentionnellement, et je suis fière de moi.
« Cultiver son jardin », cette année a été hyper confrontante, passionnante pour une aventurière de la conscience
Je crois en la magie, mais pas aux miracles.
Je crois qu’il nous faudra ouvrir encore plus nos possibles intérieurs, nos potentialités pour évoluer dans nos affirmations à vivre libres.
Je ne crois pas aux miracles, non, mais à la magie de notre pouvoir créateur, oui, à la magie de force vitale, oui, et à l’Amour, oui.
Et venu donc ce temps de voir ce qui fut, pour créer notre futur qui est déjà là au creux de notre adn, dans le bruit de notre vibration.
Apprécier chaque seconde qui passe pour laisser surgir en Nous,
l’envie,
l’en Vie.
Nathalie Vieyra 27/12/2020