Hier j’ai rencontré dans un endroit sublime qui a traversé le temps, dont nous fûmes chassés par une alerte au colis piégé, un homme.
Dans la vie, il y a toujours des rencontres, qui font avancer dedans.
Comme un élan de vitalité supplémentaire qui jaillit de façon inattendue.
Cet homme est un homme que « je suis » depuis de nombreuses années, et plus particulièrement pendant ces trois mois de confinement.
Je suis impressionnée par son intelligence et sa culture générale.
Il me nourrit intellectuellement.
Il y a quelques temps j’ai osé lui confier la lecture de mon manuscrit, déjà envoyé chez une éditrice. C’était vraiment osé pour moi !
Hier il m’a dit un truc qui m’a particulièrement touchée, au-delà des compliments déjà reçus sur mon travail d’écriture, un truc de moi que je n’aurais vraiment pas imaginé que quelqu’un me dise, perçoive dans ce livre qui me semble totalement impudique.
Il m’a vraiment lu, vu, là où la plupart des gens me lisent totalement impudique, libre de tout filtre ... il m’a dit que j’étais trop réservée, que je pouvais aller encore plus loin dans cette écriture organique venue de ces transes vécues et revécues chaque jour.
Punaise comme j’aime les challenges, comme j’aime être surprise, comme j’aime être confrontée. Réservée oui je pensais bien que c’est un trait de ma personnalité qui a disparu depuis toutes ces années de Tantra. Le fond est là quand même, mon moule. Et voilà un inconnu qui me lit et me dit ... et voilà, je vais essayer de l'être, encore moins réservée, dans la restitution de mes transes à travers mon écriture canalisée. Merci à vous.
Nathalie Vieyra, auteure ;)
23/10/2020