Il arrive de temps en temps que des participant e s à mes stages me demandent s’il y a le niveau 2. Untel le propose un niveau 2 alors pourquoi pas toi ?
Pour moi il n’y a qu’un seul niveau, celui de notre conscience.
C’est comme un curseur qui part de l’intérieur vers l’extérieur, sauf qu’au début on a l’impression qu’il part de l’extérieur pour s’approcher de nous.
Alors tu fais un stage, tu as l’impression que le curseur est arrivé jusqu’à ton centre, mais c'est souvent une illusion. Tu appréhendes au début ce qui est le plus facile à voir, à sentir, à percevoir, car ce qui est dur ton ego ne te laisse pas le voir, puis un jour oui et il s’empresse de le recouvrir d’un voile aussitôt.
Tu peux revivre dix fois la même proposition, et tu auras autant de chances (oui chanceS, pour merveilleuses occasions) de saisir la profondeur de ton âme.
Comment réussis-tu à amener dans ta vie ce que tu as découvert en stage ?
Quand une situation désagréable se présente dans ta vie réussis tu à respirer l’opportunité de voir ce qui se joue en toi ou restes tu bloqué sur l’action de l’autre ?
Nous sommes comme des montagnes, détentrices d’une mémoire millénaire, sauf qu’une chape de plomb nous obscurcit la vision panoramique.
Parfois lors d’une respiration, une rai de lumière éclaire une partie de la réalité, la réalité de notre nature originelle et des constructions caractérielles qui nous ont permis de survivre. Elles ne sont pas toujours glorieuses à voir, et il faut du courage pour garder ces ouvertures de conscience connectées avec clarté.
Une partie, puis une autre partie, un puzzle qui peut mettre des siècles à prendre sens.
S’il devait y avoir des niveaux deux, ce serait l’humilité, ce serait cette fraîcheur de l’apprentissage neuf, ce serait le partage intégral avec chaque nouvelle personne rencontrée, comme si nous ne connaissions rien de nous-mêmes, ce serait avec le regard de l’enfant curieux et émerveillé, ouvert sans aucun préjugé, aucune peur.
Ce serait après avoir exploré les fondations mêmes de notre illusion.
Et alors le chaos, la désintégration de l’ego, la nuit noire de l’âme ....
Sourire.
Ce serait après avoir terminé de craindre de se déshabiller, de connaître son espace intime et son axe si fort que l’espace intime des autres ne soient plus un danger, une menace. Ce serait ne plus savoir, rien et rester solide dans son ancrage.
Ce serait un possible d’exploration en conscience de nos ombres à travers le corporel, l’énergétique, guidé par le souffle.
Je suis prête. Tu viens ?
Nathalie Vieyra 22/08/2020