" Notre corps est ainsi fait, il possède son cœur, son noyau, son centre. Le noyau est entouré des différentes couches de tissu conjonctif tissées tout autour, telle une toile d'araignée dans laquelle reposent nos organes, nos viscères, nos veines, nos artères. Le noyau est aussi entouré des différentes couches musculaires qui se forment de l'intérieur vers l'extérieur, de l'intrinsèque à l'extrinsèque.
Dans le cœur de notre corps reposent la sérénité, l'harmonie, le bonheur,tout comme la profondeur et la légèreté de l'être. Entrer dans le cœur de notre corps c'est vivre le pèlerinage intérieur de la surface à la profondeur, du paraître à l'être, de l'ego à l'âme, du "moi" au "soi". Pour faire ce voyage vers la profondeur, il suffit de se dégager de ses différentes cuirasses.
Ces cuirasses se sont formées pendant la vie intra-utérine ou dès la naissance et au fur et à mesure que se construit notre personnalité, dans notre relation aux autres et à nous-mêmes.
Elles se sont formées au fur et à mesure que nous avons dit " non" à la vie, "non" à l'amour, que nous avons dit "oui" à la peur, "oui" à la résistance et "oui" à la négation de nous-mêmes.
Ces cuirasses se sont formées au fur et à mesure de nos mâchoires crispées, de nos mains resserrées, de notre respiration bloquée, de notre dos courbé, de nos jambes raidies par la peur, la colère, la rage et l'impuissance.
Ces cuirasses se sont aussi formées au fur et à mesure que se sont développées nos certitudes sur nous-mêmes, sur les autres, sur la vie et sur l'amour.
Ces cuirasses peuvent ressembler à des armures, à des murailles, à des murs, à des rideaux de théâtre ou à des voiles légers.
Au centre de notre corps se trouve son noyau, le cœur de notre vraie nature, libérée de ses armures, de ses cuirasses. Au centre de notre corps se trouve notre corps retrouvé. Pour l'atteindre, il suffit de lui enlever son armure, de permettre que se creuse une faille dans la muraille, d'enlever les briques du mur, de tirer le rideau ou de soulever le voile."
SE LIBÉRER DE NOS CUIRASSES
LE COEUR DE NOTRE CORPS par MARIE LISE LABONTÉ
"Ce langage du corps est inconscient et donc inconnu de la personne qui utilise le langage verbal, mais le corps, lui, ne ment las, son langage est vrai, collé aux expériences qui l'ont façonné.
Le corps et ses manifestations cachent le langage de notre inconscient. Ce que nous avons refoulé, ce que nous avons mis aux oubliettes mais que notre corps sait, que notre inconscient connaît - c'est la mémoire du corps. Les mots peuvent servir de défense à l'émotion, au souvenir et à la mémoire. Nous pouvons dire " oui " avec la parole alors que notre corps affiche " non ". Nous pouvons dire "je t'aime" alors que notre corps exprime " je te hais ". Qu'est -ce qui est vrai? Les deux le sont. Une partie consciente de nous dit " je t'aime " et une partie inconsciente dit " je te hais " et chacune a son langage."
MARIE LISE LABONTÉ
" Notre corps est ainsi fait, il possède son cœur, son noyau, son centre. Le noyau est entouré des différentes couches de tissu conjonctif tissées tout autour, telle une toile d'araignée dans laquelle reposent nos organes, nos viscères, nos veines, nos artères. Le noyau est aussi entouré des différentes couches musculaires qui se forment de l'intérieur vers l'extérieur, de l'intrinsèque à l'extrinsèque.
Dans le cœur de notre corps reposent la sérénité, l'harmonie, le bonheur,tout comme la profondeur et la légèreté de l'être. Entrer dans le cœur de notre corps c'est vivre le pèlerinage intérieur de la surface à la profondeur, du paraître à l'être, de l'ego à l'âme, du "moi" au "soi". Pour faire ce voyage vers la profondeur, il suffit de se dégager de ses différentes cuirasses.
Ces cuirasses se sont formées pendant la vie intra-utérine ou dès la naissance et au fur et à mesure que se construit notre personnalité, dans notre relation aux autres et à nous-mêmes.
Elles se sont formées au fur et à mesure que nous avons dit " non" à la vie, "non" à l'amour, que nous avons dit "oui" à la peur, "oui" à la résistance et "oui" à la négation de nous-mêmes.
Ces cuirasses se sont formées au fur et à mesure de nos mâchoires crispées, de nos mains resserrées, de notre respiration bloquée, de notre dos courbé, de nos jambes raidies par la peur, la colère, la rage et l'impuissance.
Ces cuirasses se sont aussi formées au fur et à mesure que se sont développées nos certitudes sur nous-mêmes, sur les autres, sur la vie et sur l'amour.
Ces cuirasses peuvent ressembler à des armures, à des murailles, à des murs, à des rideaux de théâtre ou à des voiles légers.
Au centre de notre corps se trouve son noyau, le cœur de notre vraie nature, libérée de ses armures, de ses cuirasses. Au centre de notre corps se trouve notre corps retrouvé. Pour l'atteindre, il suffit de lui enlever son armure, de permettre que se creuse une faille dans la muraille, d'enlever les briques du mur, de tirer le rideau ou de soulever le voile."
"Ce langage du corps est inconscient et donc inconnu de la personne qui utilise le langage verbal, mais le corps, lui, ne ment las, son langage est vrai, collé aux expériences qui l'ont façonné.
Le corps et ses manifestations cachent le langage de notre inconscient. Ce que nous avons refoulé, ce que nous avons mis aux oubliettes mais que notre corps sait, que notre inconscient connaît - c'est la mémoire du corps. Les mots peuvent servir de défense à l'émotion, au souvenir et à la mémoire. Nous pouvons dire " oui " avec la parole alors que notre corps affiche " non ". Nous pouvons dire "je t'aime" alors que notre corps exprime " je te hais ". Qu'est -ce qui est vrai? Les deux le sont. Une partie consciente de nous dit " je t'aime " et une partie inconsciente dit " je te hais " et chacune a son langage."
MARIE LISE LABONTÉ