L'Ombre ce n'est pas que ce que nous jugeons négatif en nous, c'est aussi ce que notre conscience n'appréhende pas encore.
Je vous partage cet extrait, je suis très fan du travail de cette femme, Debbie Ford.
Moins connue que Marianne Williamson, leurs expertises se rejoignent :
"Tout ce à quoi nous résistons ou que nous dénions à propos de nous-mêmes vit sa vie propre et interfère sans que nous le voulions dans notre vie. Quand nous décidons de lutter contre une partie de nous-mêmes pour lui empêcher d’exister, nous dépensons des tonnes d’énergie psychique à maintenir cela dans l’ombre.
Nous sommes nombreux à rechercher la lumière, à vouloir vivre la beauté de notre Soi le plus élevé, mais nous essayons de vivre cela sans intégrer tout ce que nous sommes. Nous ne pouvons pas connaître la pleine expérience de la lumière sans connaître notre ombre. L’ombre ouvre la porte de la vraie liberté. Que nous le voulions ou non, si nous sommes humains, nous possédons une ombre. Le travail dans ce livre vise à connaître notre ombre, à l’embrasser, c’est à dire à l’aimer, à l’autoriser à co-exister avec les autres aspects de nous-mêmes.
Nous croyons souvent qu’être divin c’est être parfait. C’est faux. Être divin, c’est être entier et être entier cela veut dire être chaque chose : le bon et le mauvais, le positif et le négatif, le saint et le diable.
Notre société cultive l’illusion que toutes les récompenses vont aux gens parfaits.
Par l’éducation, nous avons appris quelles étaient les qualités acceptables pour l’entourage et quelles étaient les inacceptables. Très tôt, j’ai appris à cacher les traits de caractères jugés indésirables par ma famille. Mon rêve était d’être parfaite pour être aimée. On me disait de ne pas être en colère, de ne pas être égoïste, de ne pas être sale… « Ne sois pas » était le message que j’intégrais. J’ai cherché à enfouir ces traits de caractère si profondément que j’ai même oublié que je les avais. Ces « mauvaises qualités » sont devenues mon ombre. En enterrant ces soi-disant mauvaises qualités, j’ai aussi poussé en arrière leurs opposés. Je ne pouvais pas expérimenter ma beauté parce que je passais beaucoup de temps (inconsciemment ou non) à essayer de cacher ma laideur. Je ne pouvais pas me ressentir comme généreuse car ce n’était qu’un masque pour cacher mon avarice. Je travaillais dur pour cette « perfection ». Je n’avais aucune patience pour ceux qui exposaient leurs imperfections, je suis devenue intolérante et dans le jugement.
A l’intérieur de nous-mêmes, il y a tous les traits de caractère et leurs opposés, toutes les émotions et pulsions humaines. Devenir entier ne demande qu’un changement dans notre perception, une ouverture dans notre cœur."
Extrait d'un Résumé du livre de Debbie Ford : « The dark side of the light chasers »
« La face sombre des chercheurs de lumière »
ed Hodder et Stoughton
résumé – traduction de Geneviève Lebouteux, mars 2002
L'Ombre ce n'est pas que ce que nous jugeons négatif en nous, c'est aussi ce que notre conscience n'appréhende pas encore.
Je vous partage cet extrait, je suis très fan du travail de cette femme, Debbie Ford.
Moins connue que Marianne Williamson, leurs expertises se rejoignent :
"Tout ce à quoi nous résistons ou que nous dénions à propos de nous-mêmes vit sa vie propre et interfère sans que nous le voulions dans notre vie. Quand nous décidons de lutter contre une partie de nous-mêmes pour lui empêcher d’exister, nous dépensons des tonnes d’énergie psychique à maintenir cela dans l’ombre.
Nous sommes nombreux à rechercher la lumière, à vouloir vivre la beauté de notre Soi le plus élevé, mais nous essayons de vivre cela sans intégrer tout ce que nous sommes. Nous ne pouvons pas connaître la pleine expérience de la lumière sans connaître notre ombre. L’ombre ouvre la porte de la vraie liberté. Que nous le voulions ou non, si nous sommes humains, nous possédons une ombre. Le travail dans ce livre vise à connaître notre ombre, à l’embrasser, c’est à dire à l’aimer, à l’autoriser à co-exister avec les autres aspects de nous-mêmes.
Nous croyons souvent qu’être divin c’est être parfait. C’est faux. Être divin, c’est être entier et être entier cela veut dire être chaque chose : le bon et le mauvais, le positif et le négatif, le saint et le diable.
Par l’éducation, nous avons appris quelles étaient les qualités acceptables pour l’entourage et quelles étaient les inacceptables. Très tôt, j’ai appris à cacher les traits de caractères jugés indésirables par ma famille. Mon rêve était d’être parfaite pour être aimée. On me disait de ne pas être en colère, de ne pas être égoïste, de ne pas être sale… « Ne sois pas » était le message que j’intégrais. J’ai cherché à enfouir ces traits de caractère si profondément que j’ai même oublié que je les avais. Ces « mauvaises qualités » sont devenues mon ombre. En enterrant ces soi-disant mauvaises qualités, j’ai aussi poussé en arrière leurs opposés. Je ne pouvais pas expérimenter ma beauté parce que je passais beaucoup de temps (inconsciemment ou non) à essayer de cacher ma laideur. Je ne pouvais pas me ressentir comme généreuse car ce n’était qu’un masque pour cacher mon avarice. Je travaillais dur pour cette « perfection ». Je n’avais aucune patience pour ceux qui exposaient leurs imperfections, je suis devenue intolérante et dans le jugement.
A l’intérieur de nous-mêmes, il y a tous les traits de caractère et leurs opposés, toutes les émotions et pulsions humaines. Devenir entier ne demande qu’un changement dans notre perception, une ouverture dans notre cœur."
Extrait d'un Résumé du livre de Debbie Ford : « The dark side of the light chasers »
« La face sombre des chercheurs de lumière »
ed Hodder et Stoughton
résumé – traduction de Geneviève Lebouteux, mars 2002